jeudi 28 août 2014

24-25-26 août 2014 : Sud de l’Alberta et Rocheuses; de la plaine à la montagne!


24 août : Parcs Writing-on-Stone et Waterton
 
---- Je vous écris ces lignes dehors, dans le noir, avec le son des Grands-Ducs d’Amérique qui chantent, en attendant les aurores boréales, dans le sud des Territoires-du-Nord-Ouest. ---

Le 24 août, je me dirige vers le parc Writing-on-Stone, mais je n’oublie pas de bien ouvrir l’œil parce qu’on ne sait pas ce qu’on peut rencontrer dans cette super région! En effet, ça en a valu la peine, car j’ai pu voir deux autre Buses rouilleuses, en plein jour cette foi! Elles sont très jolies. Plus tard, je suis arrêtée pour confirmer des possibles corneilles, mais ce n’étaient pas des corneilles. À ma grande surprise, c’étaient trois buses toutes brunes, sans vraiment de trait caractéristique. Elles étaient posées par terre, dans un champ. Il faut dire qu’il ventait pas mal, alors c’était plus stable par terre que sur des poteaux. Quand elles s’envolaient, elles n’avaient aucune tache blanche, nulle part, aucune trace plus pâle, sauf les grosses narines jaunes sur un bec noir. Tout ce que je pouvais remarquer, c’est que le corps, autant dessus que dessous, semblait un peu plus roux que les ailes. J’ai eu de la difficulté à trouver, mais finalement, c’étaient des Buses de Swainson de forme sombre. Trois d’un coup, c’est bon! Selon mon livre, moins de 10 % de la population a cette coloration!

En route, j’ai eu une autre surprise, des antilopes! Hé oui, sauvages! J’en avais entendu parler dans le parc Grasslands et je n’en avais pas vu, mais là, je les ai trouvées! Elles sont vraiment jolies! Si je me souviens bien, ce sont nos seules antilopes en Amérique du Nord, peut-être bien en Amérique tout court. Elles ont de jolis bois noirs recourbés vers l’intérieur et des belles marques noires dans la figure. C’est vraiment quelques chose à voir! J’étais vraiment contente!

J’ai vu plusieurs autres oiseaux en route, comme d’autres pélicans, des Quiscales de Brewer et des canards. En passant, les Hirondelles rustiques, il y en a un peu partout. C’est l’espèce d’hirondelle que j’ai vu le plus souvent. Elle est pourtant sur la liste des espèces menacées.

Au parc Writing-on-Stone, le paysage était fascinant. Il s’agit d’un grand canyon dont les bords sont très spéciaux. Ils appellent ça des hoodoos. Ça ressemble pas mal aux roches qu’on retrouve dans les îles de Mingan, mais il y en a un paquet! Les roches sont en fait des agrégats de sable. C’est superbe! La Milk River coule au fond de ce canyon. Son nom ne vient pas de nulle part, l’eau est laiteuse. Il y avait peu d’oiseaux, mais j’entendais constamment un cri. J’ai fini par apercevoir l’oiseau et c’était un troglodyte des rochers! Wow! Superbe! Je suis bien contente. On n’a pas ça chez nous et ce n’est pas répandu au Canada non plus! 



Je suis ensuite allée voir les écritures sur la roche. Je suis allée voir le plus grand tableau, là où une scène de bataille a été dessinée par les autochtones, vers la mi-19e siècle environ. C’est assez peu profond come marques, donc assez pâle, mais c’est l’fun quand même à voir!

Ma prochaine destination fut ensuite le parc de Waterton, dans le coin extrême sud-ouest de l’Alberta. Ce parc continue dans le sud, aux États-Unis, sous le noms de Glacier National Park. Il fait partie des montagnes rocheuses, mais est beaucoup moins visité que les parcs de Banff et Jasper.

Je sais, ça devrait être excitant d’aller dans les rocheuses, mais j’ai tellement aimé les prairies, que j’étais un peu nostalgique de les quitter. La forêt, c’est sombre comparé aux plaines jaunes. En plus, dans les plaines on voit loin, on voit tout. Les oiseaux sont pas mal plus faciles à trouver!

Ce soir-là, dans le parc de Wateron, j’ai visité un peu avant d’aller me coucher. Je suis allée voir un petit canyon vraiment très joli. C’est qu’il est rouge ce canyon. Pas rouge tirant sur le orange, mais rouge tirant sur le fuschia. Très très joli. J’y ai fait la connaissance de Dennis, un voyageur dont vous avez peut-être vu les photos de Waterton sur ma page Facebook. Il disait toujours de croire en moi, que j’étais  une leader et que les femmes devraient être plus valorisées, quelque chose comme ça, hihi.


25 août 2014 : Waterton et Banff

Cette nuit-là, il a fait très froid. On annonçait 1 degré, mais j’étais au chaud à l’intérieur, surtout que je commençais à avoir des petits symptômes de rhume. Le matin, je me suis levée tard et me suis promenée un peu dans Waterton. Il faisait enfin soleil de nouveau! Direct dans le stationnement, avant de partir, il y avait une belle petite famille de tétras. Il faudra que je confirme avec mes vidéos, mais il me semble ce c’étaient des Tétras sombre (Blue Grouse). C’était déjà bon! Dans le parc, j’ai pris plusieurs belles photos de montagnes, j’ai croisé un Cerf mulet (pas le premier du voyage, il y en a un peu partout) et je suis partie prendre la route pour Banff. Ce qui est bien, c’est que je repassais dans les prairies entre les deux parcs. Ce qui est moins bien, c’est que je devais aller sur l’autoroute 1, la transcanadienne, dans un secteur très achalandé. Ça fait changement du reste du voyage. Déjà, je trouvais Waterton pas mal touristique, mais là, je m’en allais dans le top des endroits touristiques! Je réalisais que j’aime bien me retrouver dans des endroits perdus.



Je suis arrivée à Banff assez tard, alors je n’ai pas fait d’exploration ce soir-là, mais c’est de là que je vous ai écrit mon dernier récit!

26 août 2014 : Banff et Lac Louise

Ce jour-là, après avoir fait mon lavage, je suis allée profiter des attractions touristiques. Je suis allée voir les sources d’eau chaude sulfureuse dans des bassins de roche aménagés. J’ai touché l’eau, elle était super chaude. Pas très rafraîchissant en cette journée qui m’a fait enlever couche après couche. Enfin de la chaleur! Je suis montée au sommet du Sulphur Mountain par téléphérique. J’avais fait cette montée en 2005 aussi, avec ma famille. C’est toujours aussi beau là-haut! Ça vaut la peine d’y monter pour avoir une superbe vue sur les montagnes avoisinantes!  En haut, j’ai vu un Faucon pèlerin! Il y avait aussi des petits mammifères. Les Spermophiles à mante dorée, qui ressemblent à des gros tamias, se faisaient nourrir par les touristes, malheureusement. Ils étaient pas mal gras. J’ai aussi trouvé un Tamia mineur.


Après être redescendue, je me suis dirigée à un autre endroit très touristique, le lac Louise. Que voulez-vous, trop de monde, mais c’est beau. J’y suis déjà allée là aussi, alors je prends quelques photos de ce très beau lac et des montagnes qui l’entourent (et des canots rouges sur le lac), je lis quelques panneaux explicatifs très intéressants, l’observe les Casse-noix d’Amérique et les Mésangeais du Canada, puis je reprends la route. En passant, j’adore les casse-noix! Ce sont de beaux oiseaux gris pas mal bruyants, j’en ai entendu un imiter un bruit d’alarme d’auto! Mais mon préféré restera toujours le Mésangeai du Canada. J’ai toujours trouvé ses tons de gris, contrastant, avec le blanc très jolis.


Je prends la route pour Jasper, fais quelques arrêts en route pour prendre des photos des montagnes et des glaciers. Pas loin après Jasper, j’ai une belle surprise, un beau Grizzly est sur le bord de la route! Je m’arrête pour l’observer. Il est beau avec son long poil doré. Il s’apprête à traverser la route et un autobus arrive à toute vitesse! Hish! Heureusement, l’ours la vu et il a arrêté d’avancer! Fiou! Je ne voulais pas assister à la mort d’une aussi belle bête! Il a traversé tranquillement ensuite, en toute sécurité. Ce soir-là, je ne me rends pas à Jasper, il est trop tard, mais je dors dans un joli petit camping très tranquille.

---- Bon, mes doigts commencent à avoir froid et je pense que j’entends les aurores là! ----

À bientôt!



lundi 25 août 2014

21-22-23 août 2014 : Le sud de la Saskatchewan et de l'Alberta; J'aime les "badlands"!

21 août : Les oiseaux de rivage de Chaplin

Le 21 août, je suis allée visiter un endroit où il y a plein d'oiseaux de rivage qui passent en migration. J'étais un peu tard en saison, alors il y en avait beaucoup moins qu'avant, mais j'en ai profité en masse. D'abord, il s'agit d'un très gros lac salin, le deuxième plus gros au Canada si je me souviens bien. Juste à côté, il y a une usine d'exploitation de sel. C'est spécial parce qu'il y a des accumulations de sel sur les rives du lac, très peu profond. Le sel est souvent coloré, dans les tons de bleu-gris pâle ou rosé. Ça fait un paysage assez spécial. Ce lac salé parmet à plein de petits organismes de proliférer, ce qui attire les oiseaux en migration.

J'ai été bien contente de pouvoir y voir des Avocettes d'Amérique de très près. Elles sont tellement belles! Aussi, il y avait un paquet de Phalaropes de Wilson, près de moi eux aussi. Je pense que c'est la première fois que j'en vois de près. Ils sont comiques quand ils tournent sur eux-mêmes à la surface de l'eau, leur technique pour se nourrir. Au loin, j'ai aussi trouvé quelques Phalaropes à bec étroit. J'ai eu quelques autres espèces d'osieaux de rivage, commme des Bécasseaux semipalmés, des Bécasseaux de Baird, des Bécasseaux sanderling et des Pluviers semipalmés, en plus d'un tas de canards, dont un paquet de Canards souchet, un espèce que j'ai vue en grand nombre un peu partout dans le sud de la province. J'ai aussi vu au moins deux Pipit de Sprague.

Ensuite, je me suis dirigée vers le sud pour aller vers le parc Grasslands, qu'on m'a suggéré plusieurs fois. Mais en route, une femme qui tenait une Gift Barn m'a suggéré d'aller voir un autre endroit avant de m'y rendre. Il s'agit du Reed Lake. En effet, c'est un beau grand lac peu profond où les canards s'accumuent et où j'ai pu ajouter le Tournepierre à collier à ma liste des espèces du voyage. Pour ce qui est des canards, étant donné que j'en ai vu une quantité astronomique dans les derniers jours et que j'ai hâte de me rendre aux Grasslands, je n'ai pas trop insisté. La plupart étaient loin aussi et c'était frisquet.

Le soir, j'ai dormi à Val Marie. Comme ça, j'étais juste à côté pour visiter le Grasslands National Park. Avant de dormir, j'ai aussi été prendre des dépliants au pavillon d'accueil du parc et j'ai pu lire un peu à son sujet pour bien me préparer. Je me suis inquiétée un peu parce qu'il pleuvrait dans la nuit et que ça disait que les routes ne sont pas praticables lorsque mouillées. J'ai aussi lu qu'il fallait faire attention aux serpents à sonnette! Wow, je veux en voir!

22 août : Le fameux Grasslands National Park!

Ah, ça, c'était un de mes objectifs principaux du voyage. J'étais supposée y aller au retour, mais j'ai un peu changé mon itinéraire à cause de Chaplin, qui n'aurait pas été bon en septembre. C'est une bonne idée ce changement d'itinéraire quand même. Ça me permet d'alterner entre le nord et le sud pendant l'aller et aussi au retour, ce qui me procure une diversité de paysages qui est bien agréable.

À l'accueil du Grasslands National Park, on m'a rassurée que je pouvais bien visier le parc, mais il fallait que j'évite une section de la route, trop bouetteuse, c'est tout. Ouf! Dans ce parc, les prairies ont été conservées telles qu'elles étaient avant l'agriculture, donc c'est une bonne occasion de voir les plantes d'origine (quoique je n'y connais pas grand chose, mais c'était le fun de voir des cactus!), mais aussi la faune qui a en grande parte disparu des autres régions. Aussi, ce n'est pas pour rien que cette région n'a pas été cultivée. Son relief est pas mal plus vallonneux que les alentours. Ça donne un très beau paysage. Dans ce parc, il a y des Chouettes des terriers et des Tétras des armoises, mais je n'en ai pas vu. Ce sont des oiseaux rares et difficiles à observer. Il y a aussi un petit lézard d'une drôle de forme, qui date du temps des dinosaures, mais eux non plus, je ne les ai pas vus. Il faut dire qu'il faisait vraiment froid et que les lézards, ayant le sang froid, ne sont pas très actifs dans ce temps-là. Par contre, j'ai trouvé très amusant d'observer les petits chiens de prairie, les seuls au Canada si je me souviens bien. Ils étaient fâchés contre moi parce que j'étais dans leur colonie (la route la traverse), mais il se sont calmés un peu à force de rester là. Des bisons ont aussi été réintroduits dans ce parc. Je les ai trouvés, yé! Ils étaient assez loin, mais j'en ai vu deux plus tard, de plus près. Ça aussi, comme les serpents, il faut y faire attention, mais ils étaient suffisamment loin pour que je sois en sécurité. J'aurais aussi pu voir le rare Buse rouilleuse, mais non, pas vue. Mais les trois oiseaux rares que j'ai mentionnés ici ne vivient pas que dans le parc, ils sont aussi dans plusieurs autres centaines de kilomètres carrés de prairie du sud de cette povince et de l'Alberta, donc il faut toujours garder l'oeil ouvert!

Dans le parc et dans les prairies du sud en général, il n'y a pas que le serpent à sonnette, il y a aussi d'autres espèces de serpent. J'en ai vu un, malheureusement. Malheureusement pour lui en fait. Ce serpent était tranquillement en train de se faire chauffer la couenne, enroulé sur lui-même, sur l'asphalte à la sortie du parc et, n'ayant pas eu le temps de réaliser ce que c'était (je ne m'attendais pas du tout à ça), j'ai roulé dessus! C'est poche en titi! Je suis retournée le voir et il agonisait le pauvre. Ce n'était pas un serpent à sonnette, mais c'était quand même un beau serpent, beige avec des grosses taches brunes. Pauvre lui, je me suis tellement sentie mal. Ça m'est revenu en tête queques fois pendant la journée et les jours qui ont suivi. Ah, si j'avais pu l'éviter! Croyez-moi que je regarde attentivement l'asphalte maintenant! Le prochain, il aura la vie sauve! Pauvre serpent.

Je me suis ensuite dirigée vers ma prochaine destination, le Cypress Hill Interprovincial Park, un autre incontournalbe à ce qu'il paraît. Sur mon chemin, il y avait le T-Rex Discovery Center, à Eastend. J'avais juste une demi-heure pour le visiter parce que ça fermait. Fascinant! Je suis en amour avec les dinosaures! C'est que, pour moi, ça a quasiment été juste des histoires pour les enfants jusqu'à ce jour. Mais là, j'ai vu des vrais os de dinosaures! Fa-sci-nant! Je ne peux pas croire que ces bêtes-là ont existé il y a si longtemps et que, devant moi, je peux voir leurs os. J'ai même pu en toucher! Wow! C'est trop débile!  Là, j'ai hâte d'aller à Drumheller, mais ce sera juste sur le chemin du retour.

Je me suis rendue au Parc interprovincial Cypress Hill, mais il pleuvait, il y avait de la brume et ça ne me tentait pas de camper par un temps aussi moche. Sur place, il n'y avait pas de chambre disponible (il n'y a qu'un Resort où il faut réserver deux ans en avance!). Il faut dire que ce parc est une montagne plate. Il s'agit de la seule partie de la province qui n'a pas été recouverte par les glaciers. Ça faisait bizarre de retrouver une forêt. Mais bon, l'altitude rendait l'endroit plus froid et brumeux qu'ailleurs, pas très attirant pour cette nuit. J'ai donc continué mon chemin et passé la nuit à Maple Creek, vraiment pas loin de la frontière de l'Alberta.

23 août : Le sud de Alberta, paradis des hiboux!

Le 23, août, j'ai traversé et je me suis dirigée vers le même parc que la veille. En effet, comme c'est un parc interprovincial, j'avais une deuxième chance d'y aller, mais par l'autre côté, celui de l'Alberta! J'y suis allée. Il faisait beacoup plus beau, mais toujours aussi froid. C'était venteux en plus, rien pour me donner le goût de faire une randonnée. À l'accueil, on m'a informée de certains endroits qui pourraient m'intéresser, dont une place où il y avait une famille de Hiboux des marais. Intéressant. J'ai commencé par aller vers le sommet de la montagne. Il y avait une belle vue sur les prairies. Le contraste entre le vert foncé de cette forêt coniférienne montagneuse et le jaune des prairies en bas est assez spectaculaire! À ce belvédère, j'ai aussi pu voir une petit écureuil, ou tamia ou quelque chose du genre, que je n'ai jamais vu avant. Son dos a des rayures blanches fines, qui alternent entre des lignes pleines et des lignes pointillées, très joli. Je vais l'identifier plus tard. Mais j'étais bien contente de voir ça.

Je me suis ensuite dirigée vers la famille de Hiboux des marais. C'était au cin d'un pâturage, là où il y avait quelques petits arbe. C'était calme, rien de spécial à cet endroit. J'ai fini par voir une aile brune d'un oiseau qui a décollé pour aller se cacher de moi, puis deux pies se sont mis à houspiller cet oiseau. C'était probablement un des fameux hiboux, mais bon, cette observation n'était pas des plus complètes disons! J'ai continué à attendre, mais aucun ne se montrait. À un moment donné, j'ai vu bonger et j'ai pris mes jumelles pour avoir une surprise. Il s'agissait d'un genre de grosse belette rousse avec le bout de la queue noire. Je n'ai jamais vu ça non plus. J'étais bien contente. Une autre espèce qu'il faudra que j'identifie ultérieurement.

Comme mon tour de ce parc a été bref étant donné le froid, j'ai eu le temps de me diriger vers un autre parc, le parc provincial Writing-On-Stone. En m'y rendant, j'ai vu une annonce pour un site qui n'était pas indiqué sur ma carte. Son nom et ce que je pouvais voir de la route a attiré mon attention, alors j'y suis allée. C'était le Red Rock Coulee Natural Area. C'était vraiment joli et très calme. Je me suis dit que ce serait l'endroit idéal pour enregistrer ma deuxième chanson, donc vous devez déjà avoir vu ce parc dans ma dernière vidéo. Il faisait froid et c'était un peu venteux, alors c'était difficile de chanter, mais je l'ai fait quand même. Le sol argileux glissait et il fallait que je fasse attention aux serpents à sonnette là aussi, mais ils devaient être bien à l'abri de ce vent glacial ce jour-là!

Ensuite, j'ai continué mon chemin vers le prochain parc, mais il fallait que je dorme avant de l'atteindre. Ce soir-là, j'ai fait de la route plus tard que d'habitude. Je me suis dit que ce serait le moment idéal pour trouver une Chouette des terriers, parce qu'il semblerait qu'elles sont plus actives tôt le matin et tard le soir. Donc, j'ouvrais l'oeil. Je n'ai pas trouvé cet oiseau, mais la soirée en a valu la peine! En roulant, je regarde toujours les gros oiseaux et, d'habitude, ce sont des buses. Il y a beaucoup de Buses de Swainson dans le coin. Mais là, on était le soir. J'ai trouvé un Grand-Duc d'Amérique dans un arbre! Je suis arrêtée et je l'entendais, lui et d'autres oiseaux, crier, au moins deux autres. Ils ne chantaient pas, ils criaient. Je n'avais jamais entendu un grand-duc crier. J'avais un adulte en vue, puis un jeune est venu le rejoindre. Trop super! Ensuite, j'ai trouvé un autre jeune et un autre adulte. Wow, une famille de quatre grands-ducs! En plus, il y avait des Engoulevents d'Amérique qui volaient au même endroit. (Ah oui, j'ai oublié de dire que j'en ai vu un aussi au Red Rock Coulee un peu plus tôt). Après avoir admiré les hiboux pendant au moins 15 minutes, j'ai repris la route. Puis, j'ai vu une autre silhouete. Ah, c'était une buse, mais j'ai regardé plus attentivement et c'était une buse rouilleuse! Wow, j'ai réussi à rouver une Buse rouilleuse! Trop super! J'ai continué ma route et j'ai vu une autre silhouette, sur un poteau de clôture. Un Hibou des marais! Wow! Puis un deuxième Hibou des marais! J'ai pu les admirer comme il faut, mais ils étaient plus peureux que les grands-ducs, alors j'y ai passé un peu moins de temps. Ils volaient, puis se posaient, volaient encore, puis se posaient. En fait, je ne suis pas sure s'ils étaient vraiment peureux ou si c'est juste qu'ils chassaient très activement. J'ai continué à rouler, et j'ai vu deux autres silhouettes de grand-duc dans un arbre. Comme c'est rendu un oiseaux commun...  (hihi) et qu'il commençait à faire un peu trop noir à mon goût, je ne suis pas arrêtée. Mais quand même, ça m'a fait huit hiboux en une seule soirée! Six Grands-Ducs d'Amérique et deux Hiboux des marais! Je n'en ai jamais vu autant! Ça valait la peine de changer un peu mes habitudes pour enfin voir ce que j'avais entendu plus tôt dans le voyage.

Dodo à Foremost, petit village agricole.

La suite bientôt!


dimanche 24 août 2014

Deuxième chanson en demande spéciale!

Bonjour,

Je vous présente ici la deuxième chanson enregistrée en demande spéciale. Il s'agit d'une demande de Nicole Poulin, Le plus beau voyage, de Claude Gauthier  (paroles), Yvan Ouellet et Claude Gauthier (musique). Cette vidéo a été tournée à Red Rock Coulee Natural Area, dans le sud-est de l'Alberta, entre les villages de Seven Persons et Orion. Les roches rouges étant plus dures que ce qui les entoure, l'érosion les découvre peu à peu et elles-mêmes se font ensuite éroder par le vent. Le sol est argileux, donc très glissant et collant puisqu'il est humide le jour où je fais l'enregistrement, le 23 août 2014.

http://youtu.be/PsohhASxxRU

Bonne écoute!

samedi 23 août 2014

18-19-20 août : Saskatchewan, la paradis des canards! ; Duck Lake, Saskatoon, Last Mountain Lake



18 août, Duck Lake :

Le matin, je me suis dirigée vers la Saskatchewan. Je voulais prendre des informations au kiosque touristique, à la frontière, mais il n’y avait qu’un vieux panneau d‘informations sur le nord de la Saskatchewan. Ça augure bien… Sur la route 106, la forêt est passée de la pessière (peuplements d’épinettes) vallonneuse à des peuplements de pins gris, pin et épinette sur sol sableux, plus plat. Puis, sur le dernier droit vers le  sud, il y avait de l’exploitation forestière en cours, dans la forêt provinciale. C’est un peu avant la jonction avec la route 55 que j’ai commencé à voir, entre des bandes de forêt, de l’agriculture, l’activité principale de la province. Je suis passée rapidement à Prince Albert, une toute petite ville, pas particulièrement charmante, et j’ai continué mon chemin vers le sud-ouest, en direction de Saskatoon.
 
En route, j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup d’étangs dans les terres agricoles. À peu près tous avaient des canards dessus. Comme j’étais sur une autoroute, je ne pouvais malheureusement pas arrêter pour les regarder. En plus, c’est aussi le paradis des oiseaux de proie. J’ai vu un faucon que je soupçonne être un Faucon des prairies (à cause de la forme de ses ailes plus élancée et de la couleur brune de son dos, mais je ne savais pas encore qu’il fallait aussi regarder le patron sous les ailes pour bien le différencier du Faucon pèlerin), deux Crécerelles d’Amérique, un Urubu à tête rouge, trois Buses à queue rousse.

Enfin, j’ai fini par m’arrêter à mon premier objectif de la Saskatchewan, Duck Lake. Je n’ai pas été déçue! Plein de canards, de toutes sortes! Ce soir-là, j’ai noté 32 espèces d’oiseaux. Il y avait, entre autres, un Butor d’Amérique, des Petits Garrots, des Grèbes jougris, des Grèbes à cou noir, des Grèbes à bec bigarré, des Fuligules à dos blanc, des Fuligules à tête rouge, un Harle couronnée, des Érismatures rousses, plein de Sarcelles à ailes bleues, des tonnes de Foulques d’Amérique avec leurs petits, etc. J’ai même trouvé une spectaculaire Avocette d’Amérique! Trop joli cet oiseau, mais un peu loin. Il y aavait aussi quelques ares oiseaux de rivage, comme des Grands chevaliers et des pluviers semipalmés, mais la plupart étaient trop loin pour les identifier.


19 août, encore des canards et Saskatoon :

 J’ai passé la nuit a Duck Lake et j’ai entendu des coyotes hurler pendant la nuit. Il y avait aussi des Grues du Canada que je pouvais entendre, dans un champ pas loin. Le matin, je suis retournée observer au lac qui, au fait, est traversé en croix par deux routes de gravier. L’eau est aussi beaucoup plus haute que d’habitude (les poteaux électriques sont dans l’eau), comme un peu partout dans les prairies. J’ai trouvé deux Phalaropes à bec étroit, c’est super! Mais ils étaient loin. Ça n’a pas été facile de les observer.

 Ensuite, j’ai continué mon chemin vers Saskatoon. En route, il y a bien sûr de l’agriculture partout, avec plein d’étangs à canards. J’ai déjà lu que ces étangs sont supposés être entourés d’arbres, mais que ces arbres ont été coupés à cause de l’agriculture. En effet, rares sont les étangs que j’ai vus avec des arbres. Au moins, ils sont normalement entourés de quenouilles, mais elles ont parfois été coupées. Toujours selon ce que j’ai lu, de nombreux étangs ont aussi été simplement asséchés. Je me demandais pourquoi il y aurait des étangs sur un terrain plat, mais j’ai découvert que, en fait, les prairies ne sont pas si plates que ça. Dans ce secteur, le terrain est légèrement vallonné, ce qui permet à l’eau de s’accumuler aux endroits les plus bas, ce qui est parfait pour les canards!

Saskatoon est une jolie petite ville. Le centre-ville n’est vraiment pas très grand, mais a quand même de beaux bâtiments. La rivière Saskatchewan sépare la ville en deux et est bordées d’un parc linéaire boisé sur chacune de ses rives. Des sentiers pavés permettent de s’y promener paisiblement. C’est une bonne idée d’aménagement, qui rend la ville plus agréable et plus jolie. Les cartiers résidentiels sont vraiment charmants. 

Ils ont tous de beaux grands arbres le long de la rue et aussi sur le terre-plein qui sépare les deux sens des rues. Toutes les rues résidentielles que j’ai vues étaient comme ça, pas juste quelques-unes, toutes. Ça donne un superbe cartier résidentiel plein de verdure (et d’ombre, pratique en cette chaude journée!). Le campus de l’université a aussi l’air vraiment bien. En gros, c’est une petite ville, de moins de 300 000 habitants, mais où il semble plaisant d’habiter.


Lors de mon escapade urbaine, je me suis arrêtée à un vrai kiosque d’information. Dans un dépliant, j’ai appris qu’on avait une mer morte au Canada! Il s’agit du lac Manitou. Alors, direction la Manitou! Même si c’est un détour, au moins, j’ai un autre site ornithologique intéressant dans le coin, alors c’est un détour qui en vaut la peine! 

Oui, je suis allée nager dans le lac Manitou. Ok, je pensais que je flotterais plus que ça, mais je flottais quand même plus que dans de l’eau de lac ou de mer. Le plus comique a été après la baignade, lorsque mes cheveux ont séché. L’eau s’était évaporée, les minéraux sont restés sur mes cheveux et ont formé une poudre blanche qui s’accumulait surtout sur les pointes. Ayaye, surprise! Mes cheveux étaient rendus raides et pas très agréables au toucher. Ok, la douche sera appréciée! Je les ai démêlés un peu comme je pouvais avant de les laver, mais c’était vraiment l’enfer, haha. Scritch, scatch. Ouch! Ouin, ok, j’ai fini de les démêler après, plus facile.

 En arrivant à Simpson, un petit village où j’ai dormi, j’ai entendu un Grand-duc d’Amérique, encore. Pourtant, il n’y a toujours pas de forêt. Bon, là il y a quelque chose que j’ai compris et que je me suis fait confirmer par un résident. Il n’y a pas de grande forêt dans les prairies! Ok, je le savais mais… Les villages sont les plus grandes forêts que les hiboux trouvent dans les prairies, alors c’est là qu’on les trouve! Ah, ok. En gros, il y a moins de forêt dans les prairies, mais c’est beaucoup plus facile d’y entendre et observer des hiboux que chez nous, parce qu’il sont près des gens et dans des forêts qui n’en sont pas vraiment, soit les quelques arbres des villages. Et bien, maintenant, je le sais! Je vais garder mes oreilles ouvertes!
En passant, les petits villages agricoles sont pas mal toujours faits de la même façon. Il y a une très large rue principale, avec quelques commerces, de style western, et un hôtel-restaurant-bar. Il est donc facile de trouver où coucher, car il y a toujours un super hôtel à 30 à 40$ la nuit, qui a besoin d’être remis au goût du jour, disons, hihi. Autour, il y a les maison et les arbres. Au coin du village, il y a une meunerie, avec le nom du village dessus.


20 août, Last Mountain Lake National Wildlife Area :

Le 20 août, dans un paysage de praires au relief plat, j’ai visité le premier milieu naturel protégé au Canada! Last Mountain Lake National Park est géré et protégé par Environnement Canada. On y fait de la conservation, de la restauration et de la recherche. Un circuit a été aménagé pour circuler en auto et parfois dans des sentiers, à pied. J’y ai passé une très belle journée avec la plus longue liste journalière d’oiseaux depuis le début du voyage, soit 71 espèces! Ce sont principalement des espèces aquatiques, soit des canards et des oiseaux de rivage. Ah oui, en passant, le mois d’août, c’est le mois principal de la migration des oiseaux de rivage, aussi appelés limicoles. J’ai revu des Avocettes d’Amérique, mais de plus près cette fois. J’ai aussi retrouvé des Pélicans d’Amérique et des Grues du Canada, toujours aussi charmants. Plus tard, en automne, c’est un endroit où la très rare Grue blanche passe en migration.


Mes grandes premières (jamais vues à vie) de la journée ont été un groupe de huit Barges marbrées (wow, beaux gros oiseaux à super long bec!), des Tyrans de l’Ouest (vraiment jolis avec leur ventre jaune), des Sturnelles de l’Ouest (un peu partout, ça c’est un oiseau magnifique, avec lui aussi un ventre jaune et en plus un V noir sur la poitrine, mais c’est peureux), des Buses de Swainson (wow, superbes, un peu partout, de près à part de ça, et ça crie tout le temps!). Il y avait aussi deux superbes Grèbes élégants. Ensuite, j'ai été surprise parce que je ne savais pas qu’il y avait des Chevaliers semipalmés dans cette région. Trop beau cet oiseau en vol. C’est une oiseaux de rivage (longes pattes, long bec) qui a des couleurs assez fades posé, mais ses ailes sont noir et blanc, c’est vraiment joli. En tout cas, j’essayais de partir du site et il fallait toujours que je m’arrête parce que j’ajoutais toujours des nouvelles espèces même en roulant! J’ai fini par réussir à partir et continuer ma route.


À Simpson, on m’avait parlé d’un autre super site pour les oiseaux, qui est Chaplin. J’ai lu que c’était surtout bon pour les oiseaux de rivage, qui migrent en août, alors j’ai changé mon itinéraire. Je n’étais pas supposée aller au sud lors de mon aller vers l’ouest, mais bon, il faut que j’y aille quand il y a des oiseaux quand même! Alors, direction le sud! Sur le chemin, j’ai croisé une exploitation de potasse. Je ne sais pas trop ce que c’est. Il va falloir que je lise là-dessus. De ce que j’ai vu, ça a l’air de se trouver pas mal en surface et il faut sacrifier une bonne superficie de terres agricoles pour l’exploiter.

Un peu avant Mosse Jaw, le terrain plat devient très vallonneux, avec des mini vallées herbeuses, vraiment très jolies. Moi qui pensais que ce serait plat jusqu’au sud de la province, je me suis bien trompée.
Lors de cette journée, je ne suis pas arrêtés dans les villes, bien que je sois passée très près de Moose Jaw et Regina. Je me les garde pour le retour. Les oiseaux, ça presse plus!


J’ai rejoint l’autoroute 1, la transcanadienne. Vraiment, il ne faut pas passer au travers des prairies direct par l’autoroute! Il y a tellement de trésors à découvrir dans ces provinces!
À bientôt pour la suite!


jeudi 21 août 2014

15 (soirée)-16-17 août, Train et Chruchill



Le train, le 15 août :

Aucune route ne se rend à Chruchill. Il faut obligatoirement prendre le train. Ça prend plus de deux jours à partir de Winnipeg, mais j’ai préféré aller aussi loin que possible en auto et prendre le train à Thompson.
Le train va a très basse vitesse. J’ai noté la plus haute vitesse à 68,8 km/h avec mon GPS, mais normalement notre vitesse rapide est tout juste sous les 50 km/h et on roule souvent plus lentement que ça, environ à 16 km/h. En plus, on a à arrêter parfois pour faire passer les trains de marchandise vides qui arrivent en sens inverse. Pas étonnant que ça prenne 16 heures pour faire aussi peu de kilométrage (environ 500 km à mon avis). Cette voie ferrée a été construite pour donner un accès direct à la mer aux nombreux grains produits dans les prairies. Ce sont donc des trains remplis de divers grains qui se rendent chaque jour à Churchill pour être embarqués en bateau et exportés à travers le Monde.

La voie ferrée longe une ancienne ligne de télégraphe. Les fils n’y sont plus, mais les poteaux sont toujours là, laissés à l’abandon. C’est souvent la seule trace humaine que l’on voit lors du voyage en train, à part pour les vieux bouts de bois de la voie ferrée qui ont été remplacés et qui ont été laissés par-ci par-là juste à côté de la voie ferrée.

En train, j’ai pu constater le paysage boréal avant qu’il fasse noir. Il est constitué principalement d’épinettes, de mélèzes et de bouleau gris. Il y a aussi de nombreux marais et lacs. 

Il faut passer la nuit à bord du train, mais au moins, il n’y a pas grand monde, ce qui me permet de m’organiser un lit avec les bancs retournés en face de  moi. J’aurai pu prendre une couchette, mais ce n’était pas offert lors de ma réservation en ligne et, quand je suis arrivée à la gare, on m’en offrait un pour 270 $ aller seulement! Mon billet de train m’a coûté juste 117 $ aller-retour, ce serait trop ridicule. Et là je ne parle pas du prix des cabines! Heureusement qu’il y a moyen de s’arranger pour passer une nuit confortable quand même.

Le 16 août, exploration à Chruchill :

Le train est parti en retard d’une demi-heure la veille et est arrivé une heure et demie en retard à Churchill, soit à 11h00. J’avais réservé en avance une excursion d’apnée avec les bélugas, à 11h00, humm. Mon auto louée m’attendait comme prévu à mon arrivée et la personne qui s’en occupait s’est renseignée auprès de la compagnie de mon excursion, ils m’attendent. Ouf, mais il faut quand même que je me dépêche! Voilà, je me rends au quai et je dois vite enfiler mon maillot de bain et un habit de plongée de style « wet suit ». Ayaye, je n’avais jamais enfilé ça. Il faut avoir de bon muscles parce que c’est lourd et très ajusté! 

Nous partons donc finalement en zodiac. Nous n’allons pas très loin, car les bélugas se tiennent dans l'embouchure de la rivière Churchill, tout près de la baie d’Hudson. Les bélugas sont très curieux et viennent voir le bateau très rapidement. On en profite pendant un bon moment pour les observer et notre guide cherche un endroit où il y aurait une bonne concentration de bélugas pour nous. Finalement, nous allons à l’eau. Ok, petite déception là. Ayant toujours vu que les bélugas étaient curieux avec les bateaux, je pensais qu’ils nous approcheraient autant. Erreur. J’ai bien vu des bélugas s’approcher de nous, mais ils disparaissaient ensuite. Ça a pris du temps avant que j’en vois sous l’eau. Je m’attendais à ce qu’ils soient plus en surface. En fait, ils passent sous nous, à au moins 4-5- mètres en-dessous. Donc, franchement, on les voit mieux à partir du bateau que dans l’eau. En plus, l’eau étaie plus brouille que d’habitude parce que le barrage sur la rivière a été ouvert pour libérer le surplus d’eau causé par les pluies abondantes de cet été. Mais bon, j’ai quand même nagé avec eux! J’ai fini par voir un groupe de deux, puis un individu seul passer sous moi. Quand même cool.

De retour au quai, mission exploration terrestre de Churchill. Je sais qu’il y a des ours polaires qui rôdent autour de la ville, alors je pars en exploration en espérant en croiser un. Je vous le dis tout-de-suite, je n’en ai pas trouvé! Zut! Par contre, j’ai bien apprécié mon exploration et j’ai trouvé plusieurs oiseaux intéressants que je voulais voir. J’ai vu une famille de Cygnes siffleurs, deux adultes avec trois jeunes. Trop super. Il faut vraiment être dans le Nord pour voir une famille de cette espèce! J’ai aussi vu un couple de Lagopèdes des saules en plumage d’été de près. Ils étaient tout brun! Wow! Des belles grosse poules brunes! Ça aussi, c’est une spécialité nordique. L’autre spécialité nordique que j’ai trouvée, c’est deux couples de Plongeons du Pacifique. Ils sont vraiment magnifiques en plumage d’été avec leur belle tête gris pâle toute arrondie suivant la courbe de leur cou. J’ai aussi vu un bel aigle royal de près, perché sur un petit arbres (les arbres ne sont pas très gros par là). Bon, j'ai bien croisé quelques bruants lors de ma journée, mais franchement, ils se montrent pas facilement, sont en plumage d‘hiver ou en plumage juvénile, et donc ce n’est vraiment pas évident pour les identifier!

J’ai aussi découvert la taïga et la toundra (près de l’eau) arctiques. On se sent vraiment dans le Nord. Je suis chanceuse, il faisait vraiment beau cette journée-là.

Pendant mon périple, il fallait toujours que je garde en tête que c’est le pays des ours polaires et que je reste dans le véhicule, particulièrement quand je suis près de l’eau. Ils aiment bien aller pêcher. Les ours polaires, c’est un danger réel à Churchill. Il va falloir que je trouve un autre moyen de voir ces beaux animaux, parce que mon train repart à 19h30 ce soir-là.

Il est parti pile à l’heure. Au début du trajet, j’ai pu voir de nombreuses Grues du Canada, plein! Wow! J’adore cet oiseau!

17 août, le retour à Thompson et la route en direction de la Saskatchewan :

Malgré que nous soyons partis à l’heure, nous sommes arrivés en retard d’une heure. Bon, cette fois, au moins, je n’avais pas d’horaire précis à respecter! 

Ceux qui continuaient vers Winnipeg ont dû attendre le bus tout l’après-midi à Thompson pour se rendre à The Pas, le prochain arrêt du train. C’est que quelques jours auparavant, il y a eu un déraillement de train de marchandise sur ce tronçon. Ouin, ça et la faible vitesse du train, ça en dit long sur l’état de la voie ferrée. J’étais bien contente d’avoir mon auto pour pouvoir continuer à avancer!

Direction la Saskatchewan!

En route, j'ai fait mon premier enregistrement de chanson au parc provincial Grass River. Il faisait beau et très chaud, comme d'habitde! Hihi! Ensuite, je me suis rendue jusqu'à  Flin Flon ce soir-là. C'est un petit village nordique où on exploite le cuivre. C'est vraiment à la frontière avec la Saskatchewan, Je n'ai pas traversé, j'ai gardé ça pour le lendemain matin!