mardi 23 septembre 2014

10-11-12 septembre 2014 : Dempster Highway 2 et Dawson City 2



10 septembre 2014 : On revire de bord!

Étant donné que, la veille, je n`ai pas réussi à trouver une place dans un de ces fameux tours d’avion pour me rendre à Tuktoyaktuk (je suis toute seule et ça prend trois personnes minimum), je me rends à l’aéroport, je prends un billet d’avion le matin pour cette destination, aller-retour la même journée. Je sais déjà comment réserver un tour pour mon arrivée là-bas. J’attends donc qu’on annonce mon vol à l’aéroport. Je remarque le retard, mais c’est juste après genre une heure de retard que je vais demander ce qui se passe. Il y a de la brume à Tuktoyaktuk et on ne sait pas quand elle va lever! Peut-être juste à 14h! C’est que mon vol de retour est à 15h00! Là, il est déjà 10h00, alors je me donne une autre heure d’attente, sinon j’annule mon vol, qui dure une demi-heure. Ok, quasiment une heure plus tard, too bad, j’annule et je reprends la route! Je me reprendrai bien pour l’océan Arctique un jour ou l’autre.

En passant, si vous voulez faire la Dempster highway, ce serait bien d’attendre encore trois ans, car ils sont en train de rallonger la route jusqu’à Tuktoyaktuk. À ce moment-là, ce sera vraiment plus simple pour se rendre à l’océan Arctique!

J’ai fait la route de retour vers le sud très lentement pour être sûre que ne pas manquer d’animaux en route. J’ai vu plusieurs oiseaux en route, dont une Buse pattue, ce qui est super, parce que c’est un oiseau nordique qu’on ne voit que l’hiver à nos latitudes. 

J’ai aussi vu un groupe de Lagopèdes des rochers.
 

Au même endroit, j’entendais un cri particulier, qui ne semblait pas provenir des lagopèdes. Je l’ai trouvé, un petit animal. Ha, c’est un pika! Il va falloir que je l’identifie à partir de mes photos, ce n’est pas fait encore. C'est trop mignon cette petite bête!


Quand j’ai fini d’admirer toutes ces bêtes, j’avance un peu et je vois qu’il y a une camionnette style campeur arrêtée là. Comme je vois un animal près du camion, j’y arrête moi aussi. Je vais voir l’animal, c’est un spermophile que je n’ai jamais vu. On fait connaissance, hihi.


Puis, je me retourne et me rends compte qu’il n’y a personne dans la camionnette, qu’elle est accidentée en fait. Le pare-brise est brisé et le pare-choc est choqué (joke). On rit, mais c’est pas drôle. Ça nous rappelle que cette route est dangereuse. Ce camion n’était pas là la veille, alors l’accident est récent.

Je reprends la route. Dans le secteur où le boeuf musqué est supposé être, je scrute encore très attentivement le paysage, mais pas de bœuf musqué. Par contre, je suis arrêtée pour observer trois corbeaux et ça en a valu la peine, car je me suis rendu compte qu’ils houspillaient un aigle royal! Superbe oiseau! Un juvénile. J’ai aussi pu le voir en vol.

 Je suis allée dormir en arrière du motel des Eagle Plains comme à l’aller, dans l’espoir que je reverrais le loup, mais je suis arrivée après l’heure à laquelle je l’avais vu deux soir auparavant. S’il fait sa tournée à la même heure chaque soir, je l’ai manqué.

À l'hôtel, j'en ai profité pour réclamer mon certificat de passage du cercle polaire, mon deuxième certificat du voyage!


Ce qui est bien, par contre, c’est qu’une Pie-grièche grise était perchée juste devant l’hôtel. C’est vraiment super, car c’est une autre espèce nordique que nous ne voyons que l’hiver sous nous latitudes, alors qu’elle était probablement dans son habitat de niification à cet endroit. Spécial!

11 septembre : Fin de la Dempster

Cette journée-là, j’ai encore fait très lentement de la route vers le sud. C’était la journée des tétras. En tout, sur le bord de la route, j’en ai vu onze. Parmi les autres oiseaux, j’ai vu trois Durbecs des sapins, mes premiers du voyage, et un Épervier brun. Au parc Tombstone, j’ai rencontré un québécois. On a jasé un bout, c’était bien sympathique, et puis je me suis dirigée pour l’enregistrement de ma quatrième chanson. Il a fallu que je fasse assez vite parce que le soleil allait se cacher derrière les montagnes. En plus, j’ai eu des problèmes techniques de caméra, problèmes dont je ne comprends toujours pas l'origine, mais bon, ça n’a pas l’air de le refaire.

Après l’enregistrement, étant donné que Tompstone est relativement près du début de la route Dempster, je me suis dit que j’étais presque rendue à Dawson City. Erreur. Il restait encore environ le tiers du chemin de la journée à faire. Alala, j’ai fini par finir la route, mais j’étais fatiguée et bien contente d’en sortir, après quatre grosses journées de conduite. Sortie indemne de cette route, sans pneu crevé, sans bris de pare-brise, dans une petite voiture, toute seule, bravo à moi!


Ce soir-là, j’ai pris un motel. Tellement fatiguée, j’aurais dormi pour deux jours!

12 septembre : De l'or!!! De l'or!!!
 
Je me suis levée tard, yé! À ce motel, la femme à l’accueil n’était pas stressée. Elle dit que dans le nord tout est plus lent, plus relaxe et que plus rien ne peut l’étonner. En tout cas, ça voulait entre autres dire que je pouvais partir plus tard que 11h00, l’heure limite officielle de départ. Parfait pour moi! Je suis finalement sortie de ma chambre, direction lavage d’auto, à même le motel. Mon auto rendue brune, une petite douche à haute pression lui a fait le plus grand bien. Elle est redevenue bleue! Wow, j’avais oublié qu’elle était bleue!

Cette journée-là, j’avais hâte de me remettre en route, mais en même temps, j’étais tiraillée par l’idée de profiter un peu de l’endroit. Finalement, j’ai décidé de profiter un peu de Dawson une dernière fois.
Je suis partie apprendre à chercher de l’or par moi-même en faisant ce qu’ils appellent du gold panning. J’ai découvert mon or! Ensuite, on m’a prêté la « pan » et une pelle pour que j’aille chercher de l’or « sauvage ». Ça attendra parce que je dois aller faire ma visite de la drague numéro quatre.

En groupe, avec notre super guide, je suis allée visiter l’intérieur de la Drague numéro quatre. Ça en valait la peine. Énorme!


En plus, on était guidés par un garçon d’une famille de chercheurs d’or de troisième génération. Il portait une énorme pépite d’or au cou, une vrai! Avec une chaîne en or que son père a faite lui-même. J’ai pu la prendre dans mes mains, oulala. Une énorme pépite d’or dans ma main! C’est lourd de l’or!


Après le tour, je me rends au claim numéro six, un claim gratuit où tout le monde peut aller chercher de l’or. Ah, ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a encore des gens qui cherchent de l’or en ces liex. Chacun son claim. Je vais donc faire un tour au claim gratuit. Il pleut un peu. J’ai dû chercher pendant 45 minutes environ, rien, pas d’or. Pas grave, j’ai déjà mon or domestique, hihi! Je vais reporter ma pelle et ma « pan » et je prends finalement la route vers le sud.

Je n’ai pas pu me rendre bien loin parce qu’il était déjà tard. Je me suis rendue à Carmacks ce soir-là.

jeudi 18 septembre 2014

Cinquième chanson enregistrée pendant le voyage!

Voici la cinquième chanson du voyage, soit une demande de Marie-Claude Poulin. Il s'agit de White Rabbit, des Jefferson Airplane. La vidéo a été tournée au glacier Salmon, près de Stewart, en Colombie-Britannique, le 15 septembre 2014.


http://youtu.be/AfThwvg_AtE






Here is the fifth song of my trip across Canada. It is a request from Marie-Claude Poulin. The title is White Rabbit, from Jefferson Airplane. It has been filmed at the Salmon Glacier, near Stewart, British-Columbia, on Septembre 15th, 2014.

Quantrième chanson enregistrée pendant le voyage!

Voici la quatrième chanson du voyage, soit une demande de Diane et Jacques Poulin. Il s'agit de Bravo Monsieur le Monde, de Michel Fugain. La vidéo a été tournée dans le parc Tombstone, sur la Dempster highway, au Yukon, le 15 septembre 2014.


http://youtu.be/hgRh-ufeTyY

Here is the fourth song of the trip across Canada. It is a request from Diane and Jacques Poulin. The translated title is Congratulations Mister the World, from Michel Fugain. It has been filmed in the Tombstone Park, on the Dempster highway, in Yukon, on September 15th, 2014.

mercredi 17 septembre 2014

7-8-9 septembre 2014 : Les routes les plus difficiles et parmi les plus merveilleuses du voyage; Top-of-the-world highway et Dempster highway


7 septembre : Top-of-the-world highway; Beauté inter-pays!

Bon, enfin, il fait beau! C'est parfait pour entreprendre le super périple sur la Top-of-the-world highway, la route qui relie l'Alaska et le Yukon par le nord, entre Chicken et Dawson City.

En partant de Tok, la route est belle, asphaltée. Puis, elle se transforme soudain en route de terre. Ça fait très étrange parce qu'on dirait que cette route ne mène nulle part, tout au plus à un lac ou un chalet. Ben non, j'arrive à Chicken! C'est là où je me rendais. Je suis sur la bonne route! C'est un tout petit village de rien du tout où on cherche de l'or et où on vend des souvenirs comiques à cause du nom du village.



 J'en profite pour prendre une pause repas, un bon fish and chips, mais pas n'importe-lequel! Un fish and chips de flétan fraîchement pêché en Alaska! Dans une cabane en bois en plus! C'était très bon. La portion était pas mal grosse, mais c'est les États-Unis, c'est normal! J'ai tout mangé, tout! Ben quoi? C'était bon.


Je demande quel chemin il faut que je prenne pour continuer ma route, juste pour être sûre, parce que ça a vraiment l'air encore d'une mini route de terre qui ne mène nulle part. Oui, c'est bien là. J'y vais alors.

La route est inquiétante, mais le paysage est fabuleux. On voit les montagnes enneigées, c'est beau! Je roule en  bordure de montagnes. Il faut que je fasse super attention parce que sinon, je risque de tomber en bas! C'est beau! Mais ma concentration doit demeurer sur la route! C'est beau!




En plus, j'ai même pu observer un groupe de grues en migration dans le ciel! Wow, c'est spécial! Unique!

Regarde la route là!

Je m'en suis sortie indemne.

Après bien des kilomètres périlleux, l'asphalte revient et j'entrevois, sur une montagne voisine, des bâtiments verts, les premiers bâtiments que je vois depuis un bon bout de temps! C'est sûrement les douanes.Elles ont vraiment l'air perdues dans ce paysage sauvage.

Ok, comme il faisait mauvais quand je suis entrée en Alaska, j'ai triché et j'ai pris maphoto Alaska en sortant de cet état, hihi!




Oui, c'est bien ça! Je rentre au Canada. Enfin, finies les inquiétudes de l'absence d'assurance-voyage!



Je retombe sur une route de terre, il y a encore des superbes paysages, puis je dois monter sur un traversier. C'est celui qui mène à Dawson City.

À Dawson City, je m'informe des attractions de l'endroits, parce qu'à l'épicerie de Whitehorse, mon voisin de file indienne m'a dit que quelqu'un qui ne va pas à Dawson City n'a pas vraiment visité de Yukon (j'apprenais donc que je n'avais pas vraiment visité le Yukon dix ans plus tôt, pourtant... hihi).


J'ai surtout appris où aller observer les aurores boréales. Au dôme! La Dome road mène en fait au sommet d'une petite montagne et permet d'avoir une vue sur 360 degrés, incluant une vue sur Dawson City. C'est l'endroit idéal pour les aurores boréales, mais on n'en annonce pas des grosses pour ce soir-là. Pas grave, je veux voir quand même. Ça fait si longtemps que c'est nuageux, mais pas ce soir!

Au sommet de cette montage, j'ai rencontré un couple de gentils Français partis à l'aventure! On a observé les aurores boréales. Je les aurais trouvées superbes si je n'avais pas déjà vu celles des Territoires-du-Nord-Ouest. Ça n'a juste rien en commun. Elles étaient belles, mais étaient petites au loin. Et il faisait froid, ouillouille.

8 septembre 2014 : Départ pour la grande aventure!; Dempster Highway

Après des dernières fraternisation en français au dôme, je suis partie en mission de recherche de pneu de secours de taille régulière. Il paraît que quand on fait la Dempster highway, ça prend un bon pneu de rechange parce que les risques de crevaison sont élevés. Je me suis dit que si j'en trouvais, je ferais la Dempster.


Ok, des pneus, on en vend, mais pas des roues. Pas de roue, pas de bon pneu de secours pour la route. À un garage, j'ai vu une camionnette toute sale de boue et avec deux pneux à changer. J'ai demandé au propriétaire s'il revenait de la Dempster. Il a dit que oui. Il a eu une crevaison à l'aller et une crevaison au retour. Il a fait 110, puis 350 km sur sa toute petite roue de secours. Il m'a avoué que ce n'est pas recommandé, mais qu'il est allé lentement et ça a tenu le coup! Il m'a aussi avoué que ses pneus étaient vieux et qu'il devait les changer de toute façon. Croyez-le ou non, ça m'a rassurée! Moi, j'ai des pneus neufs de cet été et s'il est capable de rouler sur sa mini-roue, ben moi aussi!

J'ai décidé de me lancer sur la Dempster highway!

Cette route est aussi redoutée pour sa boue, mais je suis chanceuse, car le temps a été sec et les routes sont donc sèches. La route est aussi redoutée pour ses gros camions. Il faut bien lire les instructions dans le dépliant avant de partir Il faut se pousser de côté et arrêter si possible quand on croise un camion. Il faut aussi super souvent regarder dans son rétroviseur et laisser passer les camions s'il y en a. Beaucoup d'autos reviennent de cette route avec des bris au pare-brise. En ralentissant à tout véhicule que l'on croise, ça réduit considérablement les risques.

Bon, je suis pas mal préparée, je fonce!

Partie pour 700 km de route de gravier pour me rendre à Inuvik en deux jours, puis pour deux autres jours (700 autres km) pour le retour!

Les paysages sont superbes. Il y a des montagnes, de super montagnes! Le parc Tombstone est fabuleux. Je ne fais que le traverser en auto, mais c'est super!



Sur le lac Two Moose, les orignaux étaient absents, mais j'ai observé cinq Cygnes siffleurs, quatre Fuligules à collier, quatre Petits Garrots et un Autour des palombes. J'ai eu dix Tétras du Canada en route, en trois groupes.



Le soir, j'ai couché derrière le motel à Eagle Plains. C'est la mi-chemin de la route, à 367 km du début. Ce n'est pas un village. C'est vraiment juste une station d'essence, un garage, un motel et un camping. Mais le camping était fermé.

Ce soir-là, je me suis dit que je pourrais bien faire un repas chaud pour une fois. Je commençais à me préparer quand j'ai vu sortir du camping, un grand chien.... Hummm. Je l'ai regardé un peu mieux... Ce n'était pas un chien, mais un loup! Il vient vers moi! Ah!!!! Il marchait au moins. Ahhh quand même! Vite, dans l'auto! Je veux une photo! Pas granve, dans l'auto, tu t'en occuperas après de ta foutu photo! Ok, enfin en sécurité, je le vois, il passe tout près de l'auto, du côté passager (moi, je suis côté conducteur). Wow, belle bête! Le loup est occupé à délimiter son territoire. Il s'éloigne rapidement, mais ses pauses territoriales me permettent de prendre quelques photos, finalement.



Bon, tant pis pour la nourriture dehors. Je mange ma salade à l'intérieur et c'est tout! En brossant mes dents dehors, je guettais toujours partout autour de moi au cas où il y en aurait d'autres. J'étais bien contente de rentrer dormir. Au moins, dans l'auto, je suis en sécurité!

 9 septembre 2014 : Vers Inuvik

À seulement 30 kilomètres de Eagle Plains, il y a le cercle polaire, belle ligne imaginaire qui délimite la zone où le soleil ne se couche pas ou ne se lève pas pour au moins une journée dans l'année. C'est la deuxième fois que je la passe dans ma vie. La première fois, c'était en Finlande.


Après le cercle polaire, la végétation se raréfie. il n'y a plus d'arbres. S'il y en a, ils sont miniatures. Il y a encore des montagnes, plus petites et arrondies.Le couleurs automnales rendent le paysage magnifique. Ce qui est bien aussi, c'est qu'il n'y a pas d'arbres pour cacher les animaux. Encore faut-il qu'il y ait des animaux quand on passe.

Je suis arrivée sur une groupe de lagopèdes sur la route, un groupe d'environ 40 individus. On rencontre les lagopèdes seulement dans le nord ou dans les montagnes. Ceux que je vois à ce moment ont la queue blanche avec du noir au centre. Ce sont des Lagopèdes à queue blanche. Super! C'est la première fois que j'en vois! Je les observe pour un bon moment. En plus, ils font leurs sons étranges. Vraiment spécial à entendre!



Pendant que je les observe, quelqu'un (un travailleur) vient me dire où se tient un boeuf musqué. Il faut que je rebrousse chemin un peu. J'y suis allée, mais je n'ai rien vu, malheureusement. J'ai vraiment bien scruté le paysage. Il était caché. Dommage. J'aurais vraiment aimé voir cette bête vraiment spéciale, qui a l'air tout droit sortie de l'ère de glace.

En continuant ma route, j'ai croisé sept autres lagopèdes, mais pas les mêmes. C'étaient des Lagopèdes des saules cette fois, la seule espèce que j'avais déjà vue avant ce jour, au Québec (en hiver) et en Finlande (au printemps), en plus de Churchill. Ils sont vraiment jolis et on un plumage très différent des lagopèdes à queue blanche. Leur brun est plus uniforme et c'est un brun-roux, vraiment très joli. Ils m'ont donné un petit concert eux aussi. J'adore les sons que les lagopèdes font. C'est trop bizarre.



Comme la route Dempster se termine aux Territoires-du-Nord-Ouest, j'ai donc entrée en ces territoires pour la deuxieme fois du voyage.



Je suis arrivée à Inuvik vers 17h15. J'ai essayé de me trouvé un tour d'avion pour aller à Tuktoyaktuk et toucher l'océan Arctique, mais comme je suis seule, c'est assez difficile. Je me suis inscrite au cas où deux autres personnes arriveraient et demanderaient un tour pour le lendemain eux aussi.

J'ai visité un peu le village en auto. C'est spécial à cause du pergélisol. Les bâtiments doivent être construits sur des pieux profonds. En plus, le système d'aqueducs et d'égoûts est hors-terre!

Voici le réservoir d'eau potable de la ville, avec les aqueducs qui en sortent.



Voici la fameuse église en forme d'igloo d'Inuvik.



Je suis allée souper sur le bord d fleuve Mackenzie (en tout cas, une de ses branches, étant donné que le fleuve de divise beaucoup dans son delta). Des gens m'ont dit qu'un béluga approchait. Bizarre! Dans une toute petite branche du delta. Bien oui, il était là! Il est venu tout lentement. On pouvait entendre très bien son souffle. Quand je prenais une photo du paysage, il est sorti respirer, alors il est dans ma photo par accident, pas pire.

Dodo dans mon auto à Inuvik.



4-5-6 septembre 2014 : Alaska Highway; Wow les paysage, quand il fait beau!

4 septembre : Merveilleux paysages du nord-est de la Colombie-Britannique, animaux inclus!

En cette journée, j'ai surtout fait de la route, environ 750 km de route pour être plus précise. J'ai d'abord remarqué que la végétation n'avait rien à voir avec celle du nord de l'Alberta, où c'était surtout feuillu, et jaune en passant, car c'est l'automne. Tandis que là, en Colombie-britannique, la forêt était surtout composée d'épinettes et de pins. J'ai aussi remarqué que de nombreux pins ont été rougis par le passage de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (ce que j'ai confirmé en demandant à un résident).

Sur la route, les paysages étaient magnifiques, d'abord vallonneux, puis montagneux.




J'ai aussi croisé des animaux sur mon chemin. Quand je suis arrêtée pour une photo de rivière, j'y ai trouvé deux caribous.
 


Ensuite, sur la route, j'ai vu un beau moufflon, puis un autre caribou, puis un orignal coopératif. L'abondance quoi!


J'ai fait une courte pause aux plus belles sources d'eau chaude que je connais jusqu'à maintenant, parce qu'elles n'ont pas été aménagées dans une piscine. J'ai juste trempé mes pieds parce qu'il était tard.





J'ai continué ma route et j'ai encore croisé des animaux, soit deux bisons juste arès les sources d'eau chaude (encore des bisons!), puis un ours noir sur le bord de la route. Il faisait malheureusement trop noir pour photo graphier ce dernier.


J'ai dormi au Coal River Lodge, à quelques part dans le fond du bois, sur l'Alaska highway (parce qu'il n'y a pas grand chose d'autre que de la forêt dans ce bout-là).



5 septembre : Encore de la route, mais à la pluie

Oui, j'ai encre parcouru envion 660 km cette journée-là. Sur la route, j'ai croisé d'autres bisons, soit un groupe de deux, puis un groupe de 34, le plus gros groupe de tout mon voyage!


Ensuite, j'ai vu trois élans. Humm, heureusement que j'ai pris des images de ça, parce que j'ai tellement vus de choses depuis (on est le 17 septembre quand j'écris ces lignes) que je ne me souviens plus trop du contexte!


Je suis passée très vite par Whitehorse parce que je vais devoir repasser par là plus tard de toute façon.

La météo n'est pas très belle, alors je roule et je roule.

Coucher pas loin de la  frontière avec l'Alaska, à Beaver Creek.

6 septembre : .Traversée en Alaska

Je suis partie tard du Yukon. J'ai esayé d'obtenir une assurance-voyage la veille pour aller en Alaska, mais il aurait fallu que je la prenne avant de partir du Québec, pour toute la durée du voyage hors-du Québec... bon à savoir... Donc, je décide de continuer mon chemin vers l'Alaska jusqu'à l'intersection qui me permettra de revenir vers le Canada rapidos.

Je me rends donc à Tok, Alaska, ce jour-là. C'est pluvieux, pas beau. J'ai même eu un peu de neige fondante. Dommage, je n'ai pas pu voir les beaux paysages depuis deux jours. Mais bon, je ne plains pas trop parce qu'il a fait beau pas mal tout le voyage jusque là!

Coucher à Tok, Alaska, pas d'internet. Ben non, c'est trop petit cette place-là. Il n'y a aucun motel qui a internet! Première fois que je vois ça!

En passant, l'heure de l'Alaska est d'une heure derrière celle du Yukon et de la Colombie-Britannique. Bon, comme je passe à peu près 24 heures aux États-Unis, je n'ai pas pris la peine de changer mes horloges!



mardi 9 septembre 2014

1-2-3 septembre : Yellowknife et gros retour sur mes pas pour finalement atteindre l’Alaska Highway

1e septembre 2014 : Relaxe à Yellowknife; C'est la fête du travail après tout.

C’était la fête du travail, tout était fermé (la veille aussi, car on était dimanche) et j’avais besoin d’un changement d’huile. C’était donc une journée de congé pour moi aussi. J’ai pris ça bien relaxe. Heureusement, car mon épaule gauche souffrait un peu d’avoir conduit pendant plus de trois semaines sans arrêt. 

J’ai continué sur le chemin au nord du lac des Esclaves, passé Yellowknife (passé mon camping) et me suis rendue jusqu’au bout de la route d’été. En fait, cette route se prolonge en hiver pour les camions qui vont ravitailler les mines dans le nord. C’est la fameuse route de glace sur laquelle on a fait une émission de télé. Ce qui est comique, c’est qu’au bout de cette route, j’ai rencontré un autre véhicule du Québec, alors qu’il n’y avait vraiment pas grand monde. On a jasé un peu. C’était des québécoise d’origine asiatique qui venaient visiter leur fille, qui était déménagée à Yellowknife. Ça fait toujours du bien de parler un peu français des fois.




À cet endroit, on est au bord de l’eau. Ça paraît que c’est le bouclier canadien, car c’est très rocheux et les arbres, des épinettes surtout, sont plus petits que dans le sud. Il y a des feuillus, mais très peu à comparer au sud de ce territoire. Ce qui est drôle c’est que, la veille, je photographiais des champignons sans macro, parce qu’ils étaient très gros, et que cette journée-là, j’ai photographié des mini-fougère en mode macro. C’est le monde à l’envers. Je n’ai jamais vu d’aussi petites fougères avant! Les frondes faisaient maximum 10 cm de longueur!



Sur le chemin du retour vers Yellowknife, je suis arrête au Cameron falls. Elles ne sont pas super grandes, mais elles sont jolies. J’y ai rencontré des gens qui, à partir du rivage, au bas des chutes, pêchaient le Whitefish, un corégone, de ce que j'en trove sur Internet. Il paraît que c’est bien bon.





2 septembre 2014 :  Retour vers le sud, soit le nord de l’Alberta

Bon, super, le matin, dès l’ouverture, je me suis rendue à Jiffy Lube pour mon changement d’huile. Voilà, bonne affairede faite, je pouvais enfin repartir! Il faut dire que le temps que j’ai été à Yellowknife, il faisait nuageux et pluvieux, alors ce n’était pas toujours la joie. Je suis chanceuse, il paraît que c’est rare parce que le climat de Yellowknife est très sec et ensoleillé d’habitude…

En route vers le sud, j’ai revu des bisons, soit un groupe de 20, puis un seul, puis un autre.

Quand je suis arrêtée prendre de l’essence à Fort Providence, il y avait vraiment beaucoup de mouches noires! J’ai vu une résidente qui venait au dépanneur à pied et elle avait son filet de tête! Pas commode!
En route, j’ai ensuite vu un ours noir traverser la route! Enfin! J’ai passé des jours et des jours à rouler dans la forêt boréale depuis de début du voyage et c’était mon premier ours noir! Trop rapide pour une photo par contre.

Rendue du côté de l’Alberta (car j’aillais vers le sud pour rejoindre une autre route qui ira au nord), j’ai vu un Tétras du Canada et un paquet de lapins noirs près d’un camp. C’était bizarre de voir tous ces lapins. Je me demande pourquoi il y en avait là. De toute évidence, ils étaient sauvages, mais pas d’origine sauvage.

Plus tard, j’entends paf sur le côté gauche de la voiture. J’avais aussi vu quelques chose voler du coin de l’œil. Bon, il c’est un oiseau qui m’a foncé dessus! Je ne sais pas s’il s’en est sorti vivant, mais je n’ai rien trouvé près de la route en retournant à cet endroit. Je ne sais pas ce que c’était, mais selon la trace laissée dans la poussière de l’auto, ce n’était pas si gros, plus petit qu’un merle en tout cas.

Total de la journée, environ 750 km. C’est que je dois revenir sur mon chemin pendant un bon bout pour rejoindre la route qui me permettra de pouvoir continuer mon voyage vers l’ouest, alors j’y vais vite.

3 septembre 2014 : Début du Alaska Highway (route de l’Alaska), Dawson Creek

Cette journée-là, j’ai encore conduit pas mal. Malheureusement, un Junco adroisé, qui était direct au milieu de la chaussée et que je n’ai pas vu, parce que trop petit, s’est envolé juste devant moi. Paf. Plus de junco. C’est plate. 

À la frontière de la Colombie-Britannique, je dois changer l’heure. J’atteignais alors trois heures de décalage avec le Québec. Quelques minutes plus tard, j’arrivais à Dawson Creek, une petite ville. Il s’agit d’un endroit stratégique sur la route, car c’est le kilomètre zéro de la route de l’Alaska, qui mène en Alaska, bien sûr. C’est cette route que bien des américains empruntent pour aller visiter leur état isolé.


Je continue mon chemin, mais mon objectif de la journée a dû être réduit, parce que je suis restée immobilisée sur la route pendant une heure à cause de travaux routiers! En tout cas, j’en ai profité pour souper dans l’auto et lire des dépliants touristiques!

La suite bientôt!